Les bienfaits du vin pour la santé
Par Valérie Hill. Découvrez les vignobles et les vins fins suisses, 2013
Le vin est la plus ancienne médecine humaine qui soit documentée ; elle remonte à 2200 avant JC, les tablettes sumériennes et les papyrus de l'Égypte ancienne décrivent de multiples recettes de médicaments à base de vin.
Pendant de nombreux siècles, face au manque d'eau potable, le vin a été recommandé comme une alternative. Il a également été prescrit comme un antiseptique pour le traitement des plaies, comme aide à la digestion et comme remède à un large éventail d'affections allant de la léthargie et de la diarrhée au soulagement de la douleur de l'accouchement.
À la fin du 19e cependant, le corps médical définit l'alcoolisme comme une maladie et, après avoir étudié les effets à long et à court termes de l'alcool, il reconsidère le rôle du vin dans la médecine et l'alimentation.
Un retour du balancier s’opère dans les années 1990. Après avoir analysé le paradoxe français – une fréquence moindre des maladies cardio-vasculaires chez les Français comparés à leurs homologues britanniques et américains, en dépit d’un régime laitier pourtant riche en graisses – la communauté médicale conclut que la consommation modérée de vin (c'est à dire un à deux verres, 1 à 2 dl de vin par jour), en particulier de vin rouge, apporte un certain nombre de bénéfices pour la santé.
Favorise la longévité
Les buveurs modérés de vin ont un taux de mortalité 34% plus faible que les buveurs de bière ou de spiritueux (source : étude finlandaise portant sur 2 468 hommes suivis pendant une période de 29 ans, publiée dans le « Journal of Gerontology », 2007).
Réduit le risque de crise cardiaque
Les buveurs modérés, souffrant d'hypertension artérielle, sont 30% moins susceptibles d'avoir une crise cardiaque que les non-buveurs (source : étude d’une durée de 16 ans portant sur 11711 hommes, publiée en 2007 par la « Havard School of Public Health » dans les « Annals of Internal Medecine »).
Réduit le risque de maladie cardiaque
Les tanins du vin rouge contiennent des procyanidines, qui protègent contre les maladies cardiaques. Les vins de Sardaigne et de l’ouest de la France en contiennent davantage que les autres (source : étude de l'Université « Queen Mary » de Londres, publiée dans la revue Nature, 2006).
Réduit le risque de diabète de type 2
Les buveurs modérés ont 30% de risques en moins que les non-buveurs de développer un diabète de type 2 (source : recherche portant sur 369 862 individus, étudiés sur une période moyenne de 12 ans chacun, par une équipe du « VU University Medical Centre d'Amsterdam », publiée dans « Diabetes Care », 2005).
Réduit le risque d'accident vasculaire cérébral
La probabilité de subir un arrêt cardiaque lié à un caillot de sang est réduite de 50% chez les personnes qui consomment des quantités modérées d'alcool (source : étude portant sur 3’176 personnes étudiées pendant une période de huit ans, publiée dans « Stroke », 2006, « Columbia University »).
Réduit le risque de cataracte
Les buveurs modérés sont moins susceptibles (-32%) d’être atteints de la cataracte que les non-buveurs, et les consommateurs de vin sont moins susceptibles (-43%) d’être atteints que ceux qui boivent principalement de la bière (source : étude islandaise portant sur 1.379 personnes, publiée dans Nature, 2003).
Réduit le risque de cancer du côlon
Une consommation modérée de vin (surtout de rouge) réduit le risque de cancer du côlon de 45% (source : étude de la « Stony Brook University », portant sur 2’291 personnes sur une période de quatre ans, publiée dans l' »American Journal of Gastroenterology », 2005).
Ralentit le déclin du cerveau
Le fonctionnement du cerveau décline à un rythme nettement plus rapide chez les non-buveurs que chez les buveurs modérés (source : étude de l'Université Columbia portant sur 1’416 personnes, publiée dans « Neuroepidemiology », 2006).
Tiré de “8 Health Benefits of Drinking Wine”, Christine Quinlan, www.foodandwine.com, Octobre 2007.